5/7/09

L'Oréal se chauffera au fumier...

La biomasse fait de plus en plus d’adeptes dans l’industrie : après le leader mondial des boissons alcoolisés Diageo en Ecosse ou le constructeur Volvo Truck dans la banlieue de Gand en Belgique, c’est au tour de L’Oréal de se convertir à cette énergie verte.
Le numéro un mondial des cosmétiques installe une centrale à biomasse sur son site de Libramont, en Belgique, où sont fabriqués de nombreux produits capillaires. Cette centrale, construite actuellement par la société belge Ecopex (photo), aura une puissance installée de 3,2 MW.
L’usine sera alimentée en électricité et chauffage par du biogaz produit à partir de la combustion de gaz méthane issu des déchets agricoles des fermes d’élevage avoisinantes. D’ici à la fin de l’été, le biogaz devrait couvrir 85% des besoins en énergie de l’usine.
Ce projet fait partie du programme environnemental du groupe qui a pour objectif de réduire ses émissions de CO2 de 50% d’ici à 2015 (par rapport au niveau de 2005 de 230 300 tonnes). Dans d’autres pays, l’entreprise a choisi d’installer des panneaux solaires sur ses bâtiments, notamment à Burgos, en Espagne, et à Pune, en Inde.
L’Oréal a également annoncé vouloir diminuer de 50% sa consommation d’eau par unité de produit fini (0,72 litre en 2005) et ses déchets générés par produit fini (32,2 grammes en 2005).

4/30/09

Pour un new Deal Ecologique...

(Article très intéressant de Robert Lion, Président de Greenpeace, publié par Libération)

On parle encore, soixante-quinze ans après, de la manière dont le New Deal amorça, pour les Etats-Unis, la sortie de la «Grande Dépression». Que dira-t-on dans quelques décennies de ce qui aura été fait par nos gouvernements pour juguler la crise économique des années 2008-2009 ?
Un mot fera surface : «relance». Ah oui ! Ils voulaient relancer leur vieux modèle économique sans voir l’évidence : ce modèle allait conduire à de nouvelles impasses. Car relance rimait avec croissance, c’est-à-dire avec la religion dominante de ce début de siècle.
Plus grave, ils n’avaient en tête, parlant de «la crise», que des dérèglements de la finance et les ravages douloureux qu’elle avait entraînés sur l’activité et sur l’emploi. Nous voyons bien, dira-t-on avec le recul, que cette crise-là n’était qu’une face de l’effondrement d’un système. Rappelons-nous : début 2008, on ne parlait que des «émeutes de la faim», nées pour une bonne part de la spéculation sur les produits alimentaires. Quelques mois plus tard, les économies avaient pris le choc d’un pétrole à près de 150 dollars [115 euros] le baril. On commençait à mesurer l’ampleur d’une autre crise : les effets sur la santé de l’environnement et d’une alimentation dévoyée. Puis 2009, c’était encore l’an de Copenhague, qui restera aussi fameux que Kyoto ; et nous savons bien, pensera-t-on en 2050, que rien n’était plus dramatique que le dérèglement du climat. Rien n’aurait dû être fait sans prendre en compte cette priorité.
Ils voyaient mal, les gouvernants de 2008 et 2009, que ces «crises» étaient liées. Ils avaient, ici ou là, des sensibilités écologiques, comme en France avec le Grenelle de l’environnement. Mais face à la déroute financière, les belles intentions et les beaux discours étaient restés à la porte des débats.
Pourtant, l’opportunité est là d’amorcer la reconstruction d’un autre modèle économique et social. Les décisions de Londres sont pertinentes, si elles sont effectivement appliquées. Elles ont un air de gouvernance globale, après des mois d’actions nationales dispersées et souvent contradictoires. Mais elles visent à assainir à la marge un schéma économique et financier qui a montré ses limites et qui est à l’origine des autres grandes crises de notre temps, toutes liées entre elles. Le G20 a replâtré le modèle d’hier. Il n’a rien initié de neuf.
Concrètement, deux séries d’orientations doivent être prises.
D’abord, des mesures réalistes, telles que l’obligation faite aux banques de prendre progressivement en compte l’empreinte écologique des entreprises et des projets qu’elles financent ; ou bien la promotion de règles comptables intégrant les externalités écologiques et sociales ; ou l’orientation de la fiscalité vers l’affichage d’un «signal prix» sur les activités polluantes ; également une réorientation de notre agriculture, surtout vers le bio - ce qui est particulièrement nécessaire en France, pays agricole où la demande de produits bio ne peut être satisfaite que par l’importation ; et bien entendu, l’inclusion dans la «relance» d’une amélioration vigoureuse de l’efficacité énergétique dans le domaine du bâti, le rattrapage de notre retard sur les industries de l’éolien ou du solaire, l’accélération des infrastructures ferroviaires prévues par le Grenelle de l’environnement pour 2020 ; etc.
Ensuite, une vision, qui donne un sens positif, celui du développement durable, à la relance, qui ouvre des horizons et des espoirs, dans une période dépressive à tous égards. On a aperçu, sur ce registre, des signes positifs dans les discours et les premières décisions de Barak Obama ou dans le modèle de «croissance verte» adopté par la Corée du Sud. Pour le reste, on s’est satisfait d’un coup de chapeau à l’écologie, sans application concrète et sans mise en perspective.
La «sortie de crise» sera une affaire de long terme. Elle prendra, tôt ou tard, les couleurs du développement durable, dans sa dimension mondiale. Une sortie du rouge par le vert. Elle visera à réduire les inégalités qui mettent le monde en tension et à rétablir une harmonie entre la planète et les hommes, c’est-à-dire à mieux assurer notre survie. La crise économique nous donne une occasion sans précédent de faire un bond en ce sens. Pour le moment, nous n’avons pas su la saisir. Il est urgent de remettre l’ouvrage sur le métier.

3/31/09

MARKETING 2.O - The power of social Media

An article from our friend Michel Gutsatz - www.michelgutsatz.com

Internet, social networking, blogs, micro blogs and mobile phones are changing our lives and the perception of brands by consumers. But are the brands really aware of it?
A report from the "Center for Culinary Development and Packaged Facts" tells us that Generation Y (the 75 million Americans between 13 and 28, called by some the "Millenials") is radically changing American eating habits. This is the "Wired Generation" that uses the mobile phone to download recipes, share brands and "good deals" and create a real online food subculture.
A Cap Gemini study shows that consumers, thanks to the Internet, enter a car showroom "with a level of knowledge that provides a position of power that can be on par, or even exceed, that of the salesperson". They know about all the models displayed, their advantages and shortcomings; they know the current prices and the margin of negotiation possible.
Universal McCann (March 2008) announces that 57% of the 475 million active Internet users in the world are part of a social network and that 73% (i.e., 347 million) read various blogs (there are about 184 million bloggers in the world). What blogs do they read? 26.6% of them - or 92 million people - read blogs that express their opinions on brands. Bloggers thus have a real impact on brands and their reputation. Do you know that 36% of Internet users have a more positive opinion of brands that have a blog?
As the authors of the report say: "internauts are consuming content". Social networking (Web 2.0) is therefore an extraordinary opportunity for brands - in terms of communication, marketing and advertising. How can one seize this opportunity? A conference, organized by the Brand Science Institute, will be held on the 30th and 31st March in Paris to take stock of "Marketing 2.0 The Power of Social Media". Representatives of traditional brands (Lego, Nike, Virgin, Nokia, Ford, Southwest Airlines, etc.) will rub elbows with "pure players" (Amazon, Facebook, eBay, MySpace, SlideShare, Google, Netvibes, etc.). "Best practices" will be analyzed and new 2.0 marketing tools will be presented. A must for merchandisers and "communicators"?

3/24/09

Take a deep breath ! See you in Baselworld March 29/30.

Take a deep breath, as the world is headed for a phase of extraordinary change !

This transition can be highly positive, but only if we all evolve our thinking and our behaviors to embrace the change.

In this period of financial and economic turmoil, company restructuration, loss of mark, company CEO and entrepreneurs need, more than ever, to focus on their core business, maintain the company direction, hence aligning their vision to this rapidly changing environment.

Difficult time ahead, certainly. Dramatic, certainly not for the one who are now anticipating tomorrow.

If you are uneasy about the future; if your cash flow declines despite your initial cost cutting initiatives; if your team cannot respond to the new challenges; if your customers want your company to be more responsible; if you need an external view on a specific business issue, thus it is time we meet to find out how we could help you RE <<< your business to last tomorrow.

We bring value to watch, luxury and beauty brands with the following consultancy services :

Re–structuring
Repositioning
Vision seeking
Brand building
Business development
Sustainability Consultancy

1/25/09

Sustainable Luxury Conference, Delhi, March 24-26.

The annual International Herald Tribune Luxury conference, which has been postponed due to the terrorist attacks in Mumbai, will now take place on March 24-26 at The Imperial, New Delhi.

In these difficult times, it is crucial to take time to review strategies, plan and network. The Sustainable Luxury conference, which will bring together peers and industry leaders, is an excellent opportunity to share ideas, learn from experiences and be inspired.

If you are a stakeholders involved in Sustainability within the luxury industry, it's going to be the right place to be. More information on : http://www.ihtinfo.com/pages/e_luxury.html or get in touch with Ewelina Stepnik, Conference Assistant at estepnik@iht.com.

7/23/08

Marque niche ou marque Culte.

Comment une marque niche devient-elle une marque culte ? Quelles sont ces marques dont on admire le parcours ? Celles qui ont réussi le pari de l’image et du chiffre d’affaires ? Y a t-il des étapes à suivre ? Des conseils à respecter ?

Aesop, Diptyque, Odile Lecoin, Frederic Malle, Jo Malone, Miller Harris, Annick Goutal…Nous connaissons tous ces marques de niche. Elles sont devenues de véritables icones, des modèles de réussite. On les reconnait dans le monde entier. On les trouve dans les boutiques les plus exclusives. Les stars internationales ne jurent que par elles.
Pourtant, elles aussi, un jour, ont été marques émergentes (au démarrage), puis marques niches (en distribution très exclusive). Comment ont-elles acquis ce statut de marque culte emblématique ?

Quels sont les signes de réussite ?
Comment passer du statut de marque niche à marque culte en quelques points ?
- D’abord, un produit très qualitatif: des textures, une fragrance, un packaging de haute qualité…
- Un travail de Relations Publiques considérable pour aboutir à des cautions par les rédactrices beauté et les stars internationales les plus exigeantes.
- Un produit photogénique que les journalistes ont plaisir à inclure dans leurs éditoriaux.
- Un remarquable échantillonnage et une distribution de produits gratuits très ciblée.
- La sélection, au démarrage, de points de vente de niche, exclusifs ou innovants ou alternatifs…l’endroit où les leaders d’opinion vont.
- Le lancement régulier et bien organisé de nouveautés pertinentes.
- Un suivi rigoureux sur le terrain en termes de formation et d’animation.
- La présence du créateur ou de la créatrice, son implication à tous les niveaux.
- L’ouverture maîtrisée de la distribution avec une stratégie adaptée par marché.
- Et enfin, un suivi rigoureux des coûts et dépenses afin d’avoir les ressources pour continuer à se développer.
D'après Mission Beauté, mai 2008.

7/15/08

Seventeen major reasons why companies do not achieve explosive marketing results

1. Not agreed upon, published corporate goals.
2. No market research or research poorly done without emotional and analytical Hot Buttons
3. No corporate or product positionning.
4. Unaware of the buying profile, including sales hot buttons of customers and prospective customers.
5. Unclear, incorrect, unknown or no marketing strategy.
6. Lack of coordination between marketing functions.
7. Poor or no measurement of results or performance accountability.
8. Allowing an agency to develop strategies based on services they offer rather than on what a client company needs.
9. Marketing by piecemetal projects rather than by integrated marketing campaign.
10. Using creative rather than response driven marketing pieces...
11. Unaware of all market niches.
12. Reliance on counting "ad impressions" rather than counting new customers gained.
13. Failure to gain new ideas for new products by engaging in customer dialogue.
14. Failure to build customer loyalty by building long term customer relationship.
15. Failure to increase the effectiveness of sales promotions by getting customers and prospects involved with the company.
16. Failure to create word of mouth.
17. Failure to increase sales by expanding multi-channel distribution.

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